COVID-19 : Compte rendu de réunion DG/coordinateurs du 30 avril

Cette réunion avait pour thème la présentation du “protocole Groupe Safran relatif au retour progressif des collaborateurs sur site
Ce document de 22 pages a été élaboré par la médecine du travail avec des responsables industriels.
C’est un document général, à charge de l’adapter par les sociétés et les sites concernant leurs spécificités.

Les entreprises peuvent approfondir certains thèmes.

Les règles de ce protocole sont applicables  jusqu’au 30 septembre 2020.
Différents sujets y sont traités : gestes barrière, pérennisation des rotations du personnel, télétravail, autocontrôle de la température, personnes fragiles, nettoyage, désinfection, ventilation ….

La responsable du service médecine groupe était présente.
Pourquoi, les salariés doivent-ils signer un document confirmant qu’ils ont bien pris connaissance des consignes ?
Des salariés pourront-ils refuser de signer ?

La docteur groupe répond qu’un document power point est destiné aux managers des sites.
Ils dėclineront les consignes aux collaborateurs qui signeront après présentation de la démarche, c’est une sensibilisation.
Pour la CGT, si c’est signer un document (point 4 page 9 petit a) comme quoi on a participé à une réunion d’information, pourquoi pas,  mais il est hors de question de signer un dédouanement de l’employeur de ses responsabilités.

A la question : pourquoi les instances représentatives du personnel ne sont pas mentionnées dans le document ?
Réponse Direction : c’est un document monde, et les IRP n’ont pas les mêmes prérogatives dans les différents pays.
La direction affirme qu’il faudra aussi adapter les postes tertiaires et pas seulement les postes en ateliers.
Les dotations en matériel sanitaire seront normalement assurées ( gel, masques. ..) ! A suivre de près…

Tests :

Il y a le PCR qui détecte si on a le virus ou non mais il faudrait le renouveler souvent pour être efficace.
Le test sérologique montre si on a développé les anticorps et reste le plus intéressant.
A partir du 11 Mai : essayer de tester tous les symptomatiques.
Prendre en charge tous les malades sur sites et les orienter.

On travaille avec les laboratoires et le réseau médical afin de ne pas subir d’escroquerie comme en Espagne ou d’autres pays.
Sur le test sérologique, on est en contact avec l’institut Pasteur qui validera à partir de la semaine prochaine les fabriquants fiables.
A partir de là, on fera des commandes et une étude sur des salariés volontaires sera effectuée.
Si c’est concluant, alors on déploie.

Mais à ce jour, reste a confirmer si l’immunisation est efficace même avec le développement des anticorps.
Dans tous les cas, les tests ne protègent pas de la maladie.
Safran mise sur une stratégie de tests en France et ailleurs dans le cadre du volontariat.
Comme pour d’autres sujets de ce genre, les IRP seront consultés et le dispositif présenté au CSSCT.

Prochaine réunion le lundi 4 Mai à 18h.

Ce CR a été rédigé avant la décision du gouvernement hier soir le 3 Mai :”Les campagnes de dépistage par les entreprises pour leurs salariés sont interdites” !

Une réaction

  1. Bonjour
    merci toujours pour toutes ces infos.

    Je fais partie des gens qui sont en activité partielle, mais en télétravail car mes fonctions le permettent.

    Néanmoins les directions nous demandent de revenir progressivement sur site (1 ou 2 jours par semaine pour commencer)
    Hors la doctrine du gouvernement (https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/qr-teletravail-deconfinement.pdf , planche 3 ) est : “Depuis le 17 mars et jusqu’à nouvel ordre,le télétravail doit être systématiquement privilégié. L’employeur doit donc démontrer que la présence sur le lieu de travail est indispensable au fonctionnement de l’activité.”

    Comment doit se manifester cette démonstration de l’employeur ? Et a qui cette démonstration doit-elle être fournie ? Au travailleur à qui on demande de venir travailler sur site ? En absence d’une telle démonstration est-on en droit de la réclamer si on nous demande de venir travailler sur site ? Et peut-on refuser sans conséquence immédiate de venir sur site suite à une demande non motivée de son manager ? Une démonstration qui se résumerait à : “votre présence sur site une partie de la semaine est nécessaire à l’avancement du projet” est-elle valable ?

    Merci !

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Publié le :
4 mai 2020