Entre les coordinateurs syndicaux, les secrétaires des Comités de Groupe et Comités Européen et la Direction Générale du groupe SAFRAN, un point est fait tous les jours à 18h.
La DG, par l’intermédiaire de Stéphane Dubois (DRH groupe), confirme que les 3 jours de fermeture prendront la forme d’une absence autorisée payée normalement (100%).
Dès lundi 23 il y aura 2 catégories de traitement :
- Les salariés entrant dans le cadre des activités essentielles seront au travail et en télétravail
- Les salariés entrant dans le cadre des activités non essentielles seront en activité partielle
Le DRH a fait état d’une situation préoccupante de la trésorerie des compagnies aériennes, de Boeing et une évolution inquiétante pour SAFRAN.
SAFRAN à perdu, en quelques jours, 2/3 de sa valeur.
« La période de chômage partiel sera effectuée dans les conditions légales, on ne peut pas faire autrement »
Face à cette situation, SAFRAN a décidé de prendre des mesures adaptées. La Direction à d’ores et déjà annoncé que dès lundi, les salariés étant mis en chômage partiel ne seront indemnisés qu’a hauteur de l’indemnité légale (70% de leurs revenus brut, soit 84% du revenu net sans mesures spécifiques de l’état).
Dans ces conditions, et afin de solliciter la solidarité nécéssaire de tout le groupe, nous revendiquons la suppression des dividendes versés aux actionnaires.
Pas de réponse claire de la Direction!
La cgt est est également intervenue sur la lettre de Ph. Petitcolin du 18 mars (diffusée précédemment sur ce site) qui insiste sur la compétitivité à préserver.
Dans le contexte actuel, la CGT trouve tout à fait déplacé la sémantique employée par notre dirigeant et en appel à sa responsabilité.
La CGT trouve également inadmissible le fait d’obliger des salariés à reprendre le travail dès lundi alors que certains sont dans des situations particulières qui nécessiteraient le maintient à domicile. En effet, des salariés ont à leur domicile des personnes fragile qui ne supporteront pas une infection par le COVID-19.
De plus, la Direction doit prendre en compte le bien être psychologique des salariés et accepter que certains ne se sentent pas en mesure de reprendre l’activité, quelqu’en soient les conditions.
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