Accord « parentalité » : Les premières propositions Direction arrivent…

 

Lors de la réunion de négociation du 7 juin 2023, coordinateurs et Direction ont en premier lieu abordé les questions diverses avant de démarrer la négociation « accord parentalité ».

Les thèmes suivant ont donc fait l’objet d’échanges :

Prévoyance

Un vingt troisième avenant à l’accord prévoyance est mis à signature pour intégrer une nouvelle société (Orolia, 400 salariés). A la demande des organisations syndicales, la direction propose de préciser dans l’accord que des discussions viendront sur le contenu de l’accord prévoyance, notamment sur la répartition des cotisations entre salariés et employeur. Pour rappel, actuellement cette répartition est définie à 50 % a charge de l’employeur et 50 % à charge du salarié. La CGT ainsi que les autres OS demandent unanimement à la Direction de faire évoluer cette répartition à 60 % à charge de l’employeur. Un syndicat a déclaré refuser de signer cet accord si aucune précision sur les discussions à engager n’était apporté. La direction propose alors de repousser la signature de cet accord dont l’objectif n’est pourtant que d’étendre son champ d’application à Orolia.

NTIC

Le contrat avec orange sur la messagerie électronique arrive à échéance en octobre 2023. Il permet aux élus d’avoir une adresse mail consultable hors de l’environnement Safran. Ces adresses ne sont pas utilisées par tous les élus.

Les coordinateurs souhaitent connaitre le nombre d’utilisateurs de cette messagerie au sein de notre Organisation Syndicale et rappel à cette occasion que cette possibilité est offerte à l’ensemble des élus.

Ces adresses sont de type : prénom.nom.cgt@société.safrangroup.com

Formation préparation à la retraite

La Direction nous précise que ces formations ne sont plus mutualisées (à Safran université par exemple), mais labellisées (tarifs négociés et dispensés par société)

Salaires

La CGT a demandé, une nouvelle fois, si des dispositions sur des augmentations de salaire étaient prévues compte tenu de l’inflation installée. Pour la direction rien n’est prévu, et des accords ont été signés ainsi en début d’année.

La CGT a rappelé la nécessité de maintenir un haut niveau d’attractivité pour les salariés, notamment par la garantie de niveaux de salaires décents, pour s’assurer de l’implication de tous. A fortiori en période de difficulté de recrutement voir d’aspiration des ressources humaines par d’autres groupes aéronautique.

Accord sur les modalités des droits transitoires (reforme des retraites)

L’application brutale de la reforme des retraite met en difficulté les salariés, notamment par des situations dans lesquelles des salariés ont déjà arrêté le travail par leur CET ou l’application du Temps Partiel Aidé de l’accord sénior sous forme de cumuls de jours non travaillé en fin de période. En effet, certains pourraient être dans l’obligation de revenir à leur poste de travail avant leur départ officiel à la retraite du fait du décalage de l’âge légal ou de l’augmentation du nombre de trimestres obligatoires.

La direction est toujours en attente d’éventuelles mesures gouvernementales d’accompagnement des entreprises. Toutes les demandes des entreprises ont été remontées par l’UIMM.

Il n’y a pas de possibilité de dérogation pour décaler les congés payés d’été même dans ce cas particulier.

Accord handicap

L’agrément de cet accord a été reçu.

 

Parentalité

Voici quelques points abordés lors de ces échanges :

Propositions de la direction

  • D’accorder au maximum 1 semaine aux 2 parents en cas d’interruption spontanée de grossesse.
  • De proposer la possibilité d’entrées sorties anticipées ou différées dont les modalités seraient définies par entreprise
  • De proposer 1H de repos par jour dès l’annonce de la grossesse avec des modalités de mise en œuvre à définir par entreprise

Demandes des organisations syndicales :

  • De la possibilité d’avoir accès pendant la période de grossesse à un horaire moins contraignant sans perte de salaire
  • D’abondement du CET pour des jours pris à la suite du congé maternité ou paternité. Cette mesure permet de diminuer le nombre de jours capitalisés et provisionnés sur le CET. La direction n’y est pas favorable, car elle ne souhaite pas financer une mesure supplémentaire de cette ordre de grandeur (rappel en 2022 503 congés maternité et 1306 congés paternité)

N’hésitez pas à remonter aux coordinateurs toutes vos revendications ou remarques sur la parentalité.

Prochaine réunion : mercredi 14 juin. Les points qui seront abordés seront : le congé parental d’éducation, les heures pour l’éducation, réflexion sur le financement des études.

Une réaction

  1. Merci pour ces informations.
    Pour l’accord sur les modalités des droits transitoires, c’est incroyable que Safran, un groupe d’envergure,  »attende » encore la possibilité d’aides gouvernementales pour les cas des personnes déjà hors de l’entreprise que la contre-réforme Macron devrait potentiellement faire revenir pour quelques mois.
    L’entreprise et/ou le groupe doit prendre à sa charge intégralement la prolongation pour les personnes déjà parties, c’est TOUT.

    Au delà de l’aspect inhumain d’imposer à quelqu’un de revenir alors qu’il était parti, on imagine aussi le côté contre-productif de cette mesure : quelle implication dans le travail en revenant quelques mois ?
    Là-dessus la direction sera d’accord. Mais voilà qu’ils ne veulent pas mettre la main à la poche pour éviter ça. Il n’y a pas de petit profit, si les contribuables (qui ne voulaient pas de cette réforme des retraites, contrairement à l’UIMM qui l’appelait de ses voeux) peuvent également en assumer le coût social à la place des entreprises, tant mieux… Politique de bas étage !

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Publié le :
9 juin 2023