Villaroche. Tract du 15 mars 2022. Tous concernés ! ! !

Tous concernés ! ! !

Depuis 5 semaines, les ouvriers du 35, du 19 et des bancs d’essai, ainsi que ceux du 14, et du 60 sont mobilisés et font un débrayage d’une heure quotidienne. Ils demandent 200 euros d’augmentation générale et le rattrapage des primes ce qui n’a rien d’exorbitant vu l’augmentation des prix.

Nous sommes tous concernés par les salaires et ne devons pas laisser nos collègues mobilisés se battre pour tous. Nous ne pouvons pas nous contenter d’accepter les blocages sans faire preuve d’un acte ouvert de solidarité.

La direction fait un pas en avant et un en arrière. Elle ne prétend plus, comme au début du mouvement, que 3 % (budget global et non AG seule !) est acceptable. Elle n’affirme plus que si les bureaux ne sortent pas c’est qu’ils sont d’accord avec sa politique salariale. Elle connait pertinemment les sentiments des salariés sur ce sujet et c’est pour cela qu’elle essaie de mettre un cordon sanitaire entre les grévistes et le reste du personnel  en les empêchant de rentrer dans les bâtiments.

La grève n’est pas qu’une question d’impact financier pour la direction. Elle a besoin d’un consensus moral pour que nous donnions le meilleur dans notre travail.

Ne sous-estimons pas l’importance que pourrait avoir un mouvement de grève dans les bureaux et les open space. Nous avons tous notre valeur ajoutée dans la société, et un mouvement de grève a un réel impact quels que soient les secteurs mobilisés, surtout si nous sommes nombreux.

Alors oui, nous devons arrêter la passivité et nous joindre au mouvement des collègues mobilisés. Nous devons réussir à nous fédérer, il est évident que nous sommes une majorité de mécontents alors à nous de nous prendre en main : discutons à quelques-uns dans les bureaux et les open space, allons aux débrayages.

Ne nous cachons pas non plus derrière nos statuts : les forfaits jours peuvent-ils être comptabilisés dans un débrayage d’une heure ? Bien sûr que oui ! Mais ce qui compte est de faire la démonstration de notre mécontentement.

Pour ceux d’entre nous qui, conscients d’avoir un salaire correct, pensent qu’il serait indécent de revendiquer, rappelons-nous que les salaires ne sont pas un problème individuel. Ce sont tous les salaires qui baissent et c’est bien sûr les plus jeunes d’entre nous qui sont les plus impactés. On ne fait pas grève pour soi mais pour revendiquer une cause juste. Il ne doit pas y avoir un salaire en dessous de 2000 euros chez SAFRAN car en dessous de cette somme on ne vit pas de son salaire.

Se battre pour les salaires est aussi une manière de sa battre pour plus de justice sociale. Chaque année les milliardaires sont plus riches quand l’immense majorité de la population s’appauvrit. Alors nous qui travaillons dans une grande entreprise, nous qui sommes plus de 6000 regroupés sur le même centre nous avons la possibilité en revendiquant pour nos salaires de tirer vers le haut tous les salariés.

La CGT sera présente sous le patio du restaurant mercredi 16 mars de 11H30 à 13H00 afin de rencontrer les salariés.

La CGT de Dassault, Thales, Airbus et Safran appelle à la mobilisation unitaire pour les salaires lors de la manifestation du 17 mars à 14H à république.

Suite à cet appel national, vous pouvez faire grève à la carte : 1H, 2H, 3H ou la journée pour nos salaires.

La CGT appelle à débrayer Jeudi 17 mars à 9H30 au rond-point à l’intérieur du site entre les bat 35 et 19.

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Publié le :
15 mars 2022
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