Pour que notre valeur se reflète sur notre fiche de paye
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La valeur du groupe, c’est ses salariés !
En guise de partage de la valeur, ou plutôt de la richesse créée exclusivement par les travailleurs, la CGT revendique depuis plusieurs semaines une augmentation immédiate généralisée et uniforme des salaires à hauteur de 100 euros/mois (bruts) exclue du cadre des NAO 2026.
C’est bien le salaire et les cotisations qui y sont associées qui permettent à la fois à chaque salarié de vivre mieux dans la durée et à l’ensemble de la population de préserver un système social nécessaire.
C’est dans cet esprit d’ailleurs que la CGT a exprimé sa volonté d’avancer les NAO 2026 avant la fin de l’année 2025 et la direction a accédé à cette demande en convoquant les coordinateurs syndicaux dès le 6 novembre pour faire le bilan de cette année et discuter des perspectives 2026.
La direction groupe dit répondre aux demandes des organisations syndicales en ouvrant une négociation «Prime de Partage de la Valeur» dans un contexte où le groupe Safran se porte très bien. La direction confirme qu’il y a un lien entre cette prime et la politique des rémunérations, donc des salaires. Nous allons bien sûr négocier la PPV avant le début des NAO dans les sociétés mais nous continuerons à défendre l’amélioration des salaires sans concession.
Pourquoi la CGT préfère le salaire?
Pour expliquer la différence d’effet entre le versement d’une prime et l’augmentation du salaire, rien de mieux que quelques exemples :
Pour une augmentation de 10€/mois bruts à un salarié de 40 ans l’augmentation représentera 2880€* sur le reste de sa carrière. Le cumul perçu entre sa carrière et sa retraite sera de 4194€** (3413€ net***).
Ce que représente une augmentation au global (en fonction du montant de l’augmentation) :
Une augmentation de
30 € chaque année :
Chacune des valeurs se
cumulant, 10 ans d’AG
à 30 € représentent :
109 620 €
Alors,
pour que le partage de la valeur se fasse par le salaire,
pour que chacun voit son salaire augmenter de 100 euros/mois dès maintenant,
pour que le niveau des augmentations 2026 soit à la hauteur de l’engagement des salariés,