Le 26 mai, la CGT a interpellé les membres du Comité de Groupe France concernant l’Intéressement Long Terme (ILT) destiné aux 800 plus hauts revenus. Une déclaration annonçant des mobilisations de salariés contre ce dispositif a été faite.
Plusieurs médias on évoqué les mouvements de la CGT:
Les élus CGT ont également sollicités le député Jean-Paul Lecoq (8 ème circonscription de la Seine Maritime) qui est intervenu auprès du Gouvernement. En voici un extrait:
Vote des actionnaires: les ILT prolongés
Le vote des actionnaires, lors de l’Assemblée Générale du même jour, a confirmé la prolongation de ce dispositif d’ILT. En parallèle, les conditions de travail des salariés du groupe se dégradent dans toutes les sociétés de Safran. Le chantage au nom de la compétitivité s’est intensifié avec la crise. Réduction d’effectifs, délocalisations, révisions des acquis sociaux (temps de travail, congés, convention collective) sont les objectifs de nos directions dont l’atteinte leur permettra la perception intégrale de leur exorbitante rétribution.
Dans plusieurs établissements, des salariés se sont mobilisés et le restent encore aujourd’hui pour dénoncer les régressions sociales. Certaines directions ont tenté de faire taire ces contestations par des menaces sur l’emploi et le devenir des sites afin de discréditer le mouvement. Toutes ces pressions sont inacceptables.
La baisse des effectifs à travers les Ruptures Conventionnelles Collectives (RCC) en cours démontre que l’esprit de l’accord ATA n’est pas respecté. Son principal objectif était la préservation de l’emploi en France.
A l’heure où l’État finance plus de 50% des bénéfices, il est indécent de pérenniser un système qui incite nos dirigeants à augmenter la part du travail en zone « low cost » et diminuer le socle social.
476 millions d’Euros d’aides de l’État ont été perçus en 2020. Cet argent devrait être conditionné à la pérennisation et la redynamisation de l’emploi plutôt que d’enrichir quelques-uns. La responsabilité sociétale dont Safran se vante est mal engagée.
Notre groupe ne manque pas de leviers afin de maintenir et consolider les statuts sociaux. Pour autant, ce sont les hommes, les femmes et leurs familles composant notre société qui payent la crise.
Le groupe en profite pour maintenir un haut niveau de bénéfices.