Lettre de Philippe PETITCOLIN aux salariés de SAFRAN

À Paris, le 18 juin 2020,

Chers collègues du monde entier,

Alors que la pandémie de Covid-19 gagne du terrain, tout doit être fait pour préserver notre santé et permettre à Safran de passer ce cap difficile.

Nous appliquons à la lettre les consignes décidées par les autorités de vos pays respectifs. Une cellule de crise Groupe a été mise en place. En lien permanent avec les sociétés, elle veille à adapter quotidiennement les mesures prescrites par vos gouvernements, ainsi qu’à communiquer avec vous sur les moyens de protection et l’organisation du travail. Nous restons également en contact avec nos clients et fournisseurs pour les informer régulièrement de l’évolution de la situation.

Les protocoles sanitaires sont suivis rigoureusement en cas d’infections avérées ou même de doute. Nos collègues porteurs du Covid-19 ont été pris en charge immédiatement et nos encouragements les accompagnent. Sans céder à la panique, mais avec sérieux, et responsabilité, nous vous demandons d’appliquer scrupuleusement les mesures de prévention qui vous sont fréquemment rappelées et de consulter leur mise à jour. Il faut que la vigilance, le courage, le professionnalisme et la solidarité demeurent.

Il est encore difficile d’évaluer l’impact économique du Covid-19 sur nos activités. Tout est mis en œuvre pour assurer leur continuité autant que possible. C’est l’ensemble de l’économie mondiale qui tourne aujourd’hui au ralenti. Nous devrons être prêts lorsqu’elle rebondira.

Pour cela, nous devons poursuivre les efforts de compétitivité engagés depuis cinq ans en nous limitant plus que jamais aux dépenses nécessaires et en réalisant toutes les économies possibles.

Chers collègues du monde entier,

Notre Groupe est solide et votre engagement au service de son succès est total. Nous avons déjà connu des moments difficiles par le passé. Nous les avons surmontés à chaque fois, en donnant le meilleur de nous-mêmes.

C’est une telle attitude que les instants que nous vivons réclament.

Je sais que vous serez à la hauteur. Je sais pouvoir compter sur la détermination, le sérieux et le sens des responsabilités de chacun pour traverser ensemble ces turbulences, et en sortir encore plus forts.

Philippe Petitcolin

2 réactions

  1. ça commençait pas trop mal , mais l’argent roi à vite repris le dessus avec les propos sur la poursuite :des efforts de compétitivité et réaliser les économies possibles.

    1. Bonjour à tous,

      Je partage complètement tes propos Ali, de + L’effort demandé ne s’adresse qu’aux salariés, le producteurs de richesses, de l’ingénieur à l’ouvrier ! Et nos actionnaires ? Ceux qui vont conforter et adopter les mesures de l’AG 2019 avec le rachat d’actions 2020 avec un retour les concernant + de 2 Milliards. Notre DAF Safran a communiquer que pour 2021, cette mesure serait suspendu, n’empêche. Aujourd’hui, c’est les résultats à courts termes qui priment alors que les salariés vont y perdent en pouvoir d’achat si seul les mesures de l’état sont mises en oeuvre ( qui dit mesures de l’état, dit financement public assumé par la collectivité et en moindre mesure le Capital), donc en définitif, soit c’est la collectivité qui paye, soit vous puisez dans vos congés , RTT et l’arsenal envisageable et le Capital reste uniquement témoin de la solidarité dont parle « Little Fish ». Il est temps d’intervenir auprès du lascar et revendiquer le maintien de salaire au + près des 100 % pour la grande majorité des salariés. Ces mêmes salariés n’ont jamais répondu aux efforts demandés par les Dirigeants, il y a juste à regarder le volume d’heures sups, les salariés Safran ne sont pas des faignants et ils seront là quand il faudra y mettre l’effort, comme d’ab. Aujourd’hui, la DG doit tempérer pour mieux redémarrer et ça passe par des mesures sanitaires en conséquence pour mieux rebondir, n’est-ce pas M. PETITCOLIN,? Et la mesure d’urgence et en adéquation avec la situation, c’est l’arrêt complet avec un retour sanitaire à la hauteur où chacun d’entre nous n’aille pas au travail pour y perdre la vie ! Je m’arrêterai là.
      Le discours de PETITCOLIN doit intégrer pleinement le ressenti des salariés avant celui des actionnaires, noe investisseurs qui auront le temps d’être choyés non pas demain mais après demain !

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