- Une augmentation du Smic à 1 800 euros brut et un relèvement immédiat des salaires de 20 % par mois ;
- une égalité professionnelle et salariale effective femmes/hommes ;
- un montant de retraite égal à 75 % du dernier salaire (avec un minimum vieillesse de 1 200 euros) et une indexation des pensions sur le salaire moyen ;
- un droit au départ à 60 ans, anticipé à 55 ans au titre de la pénibilité et à 50 ans pour les métiers à très forte pénibilité ;
- une Sécurité sociale intégrale avec un droit à compensation de la perte d’autonomie à tout âge au titre de l’assurance maladie ;
- un véritable droit au logement, l’encadrement des loyers et le rétablissement des APL ;
- la reconquête de l’industrie et une localisation au plus près des besoins ;
- le développement et l’amélioration des transports collectifs sur tout le territoire, dans une approche complémentaire et multimodale des différents modes de transport ;
- la relance du fret et une écotaxe sur le transport routier ;
- un plan massif de rénovation énergétique du parc de logements ;
- la suppression de la TVA sur les produits de pre- mière nécessité, l’abaissement du taux de TVA de 20 à 15 % et la remise en vigueur de l’ISF ;
- un élargissement de l’impôt sur les revenus à tous les revenus financiers en lui donnant une meilleure progressivité par l’augmentation du nombre de tranches et du taux d’imposition des tranches supérieures ;
- une réforme de la fiscalité locale afin de diminuer les charges des ménages à faibles revenus et réduire les inégalités territoriales ;
- un renforcement réel de la lutte contre les paradis fiscaux et l’évasion fiscale ;
- le maintien et le développement de services publics de proximité, qu’il s’agisse de la santé, de l’école, des transports ferroviaires et plus largement collectifs, des postes ou des administrations pour répondre aux be- soins des usagers ;
- des services publics de qualité dotés de personnels sous statut et des moyens nécessaires ;
- de nouveaux droits d’expression et d’intervention pour tous les salariés et leurs représentants, quelle que soit la taille de l’entreprise, qui permettent de lutter contre les fermetures en cascade d’entreprises (notamment industrielles) ;
- les droits et libertés de se syndiquer, de revendiquer, de manifester, de faire grève et de négocier pour tous les salariés sans entrave, ni discrimination ou criminalisation du mouvement social et de l’action collective ;
- la réduction du temps de travail à 32 heures effectives sans perte de salaire
(extraits de la communication de la CGT du 12 avril 2019 : https://ftm-cgt.fr/wp-content/uploads/2019/04/tract-CGT-URGENCE-SOCIALE-15-avril-2019.pdf)