La direction fait état se 5 cas de salariés Safran reconnus touchés par le virus en France et de 250 cas dans le monde.

Deux cas sérieux sont localisés : 1 à Fougères et 1 à Buchelay.

Il y a des difficultés logistiques concernant la livraison de gel et de masques. Des lingettes désinfectantes sont en commandes.

Côté industriel, pas de bonnes nouvelles : Boeing ferme Seattle, Bombardier ferme, Ambraer activité très réduite, Airbus décale ses livraisons au 2^ème semestre. Le trafic aérien devrait baisser de 80% la semaine prochaine.

Seules bonnes nouvelles, elles viennent de Chine : Comac redémarre et le trafic Chinois augmente de 50% avec des avions remplis à 60%.

En France, droit d’alerte levé à SED Courneuve et toujours en cours à SED Auxerre.

Issoudun : reprise très légère

SHE : reprise très limitée 63 à Bordes, 70 à Tarnos et 9 à Buchelay.

SLS : le processus de consultation a été effectué

SAE : 35% de l’activité est considérée essentielle

Safran SA : 60 personnes en activité partielle

STS : reprise limitée en équipe

SNA (Nacelles) : reprise sur le Pearl 700

SEP : entre 40% et 50% du personnel est en activité sans savoir si c’est en France ou dans le monde…

Sur les questions de chômage partiel, de garde enfants renouvelable la direction attend les directives et décrets en cours.

La Cgt est intervenu pour dire que sur le site de Châteaudun il y a environ 200 présents sur un effectif de 350. C’est beaucoup trop et ce ne sont pas des activités essentielles pour une grande partie. Il y a eu des pressions pour rester au travail.

Sur les 14% de présence sur les sites Safran, ce sont les emplois productifs en très grande majorité que l’on sollicite et expose au risque de contracter le virus. La Cgt rappelle qu’il faut se limiter aux fonctions vraiment essentielles.

Nous avons interpellé la direction pour dire qu’elle ne respectait pas les consignes gouvernementales de mettre un maximum de personnes en télétravail.

Suite à de nombreuses demandes, la Direction invitera à la réunion de ce vendredi 27 mars un financier pour expliquer les décisions du Conseil d’Administration notamment sur la possibilité de non reversement des dividendes.