Prise de parole du 26/02/2014

… dans le cadre de l’arrêt de travail

Bonjour 

Nous arrivons à la fin de ces réunions NAO et comme vous pouvez le constater avec 2.4 % au global, le niveau en terme salariale est toujours aussi bas. Sur la partie emploi, c’est encore un mauvais coup pour nos capacités industrielles, 2014 verra nos effectifs ouvriers encore baisser d’au moins 50 ouvriers au niveau société.

Ces négociations sont en panne et ne répondent pas à nos attentes. Pour la CGT, le temps d’agir est venu et nous vous remercions d’avoir répondu à notre appel aujourd’hui.

Comment ne pas réagir face à l’attitude provocatrice de nos dirigeants ?

Provocatrice, quand on fait le parallèle avec les chiffres SAFRAN tombés le 20 février et le niveau de nos NAO.

Provocatrice, quand on nous demande de faire encore plus de sacrifices et que dans le même temps on n’hésite pas à octroyer des retraites « chapeau » à nos haut dirigeants.

Pourtant nous le savons tous, rien n’est possible sans ces ouvriers, ces employés, ces techniciens,  agents de maitrise, ingénieurs et cadres. Rien n’est possible sans les qualifications, les compétences, les savoirs faire. Rien n’est possible sans la qualité et la conscience professionnelle de toutes et de tous.

Sans le travail et l’investissement des milliers de salariés SAFRAN ne pourrait pas arborer des chiffres « record » pour 2014. C’est nous qui sommes à l’origine de ces richesses et c’est eux qui en profitent.

La question qui nous est posée aujourd’hui est bien la répartition et l’utilisation de ces richesses.

Les propositions faites nous affichent clairement la priorité de nos dirigeants. Ils ont fait le choix de satisfaire les marchés financiers et les actionnaires, de favoriser la croissance externe, et cela au détriment de nos acquis sociaux, de l’emploi, des rémunérations et des conditions de travail.

SI nous ne faisons rien, ils ne nous donnerons rien, ils ne nous ont jamais rien donné.

Le 13ème mois, la RTT il a fallu aller se les gagner.  Nous avons su construire ces luttes pour gagner ces acquis sociaux. Aujourd’hui nous avons à construire la notre pour exiger à notre Direction une justice sociale, de pérenniser notre outil industriel par un investissement machine, par le remplacement de chaque départ. Turboméca a le devoir de proposer un avenir à notre jeunesse, cela passe par l’embauche des intérimaires et alternants.

Nous disons STOP à la provocation.

L’argent est là et les attentes sont fortes, nous refusons de nous laisser piéger par ces discours d’austérité que l’on veut nous imposer.

Dans le Groupe nous ne sommes pas tout seul, Snecma est déjà en lutte. A Turboméca, la CGT a la volonté d’œuvrer pour créer les conditions du rassemblement.

Cet après-midi nous rencontrons les autres organisations syndicales pour les inviter à exprimer dans l’action leurs mécontentements.

Le constat est simple, sans une intervention des salariés, il ne se passera rien !

Face à l’attitude provocatrice de notre Direction, seule une réaction massive des Salariés sera de nature à obliger nos Dirigeants à ouvrir une véritable négociation.

Merci de votre attention

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Publié le :
26 février 2014