Trop c’est trop !
Les salariés de la direction industrielle Safran Aircraft Engines disent : trop c’est trop.
Chez Safran Aircraft Engines, la direction profite honteusement du contexte pour bafouer les accords d’entreprise.
Unilatéralement, elle impose aux salariés de la direction industrielle (sites de Corbeil, de Gennevilliers et du Creusot), l’imposition de 3 semaines de congés en août. C’est le non-respect de la convention d’entreprise qui impose 2 semaines et non 3 de mai à octobre.
Jeudi 1 avril, 700 salariés de Corbeil et de Gennevilliers, à l’appel de la CGT, ont dit « Trop, c’est trop », « pas touche à nos congés », « respect de notre convention d’entreprise ».
Depuis début 2020, la crise aéronautique (Boeing 737max) et la crise sanitaire (covid) ont un impact important pour les salariés Safran Aircraft Engines :
- Recours au chômage partiel,
- Augmentations de salaires limitées
- RTT et congés imposés,
- Conditions de travail dégradées,
- Mutations imposées,
- Suppression de l’intéressement.
Toutes ces mesures, ajoutées au contexte national génèrent une exaspération. D’autant plus, que Safran a annoncé le versement de dividende aux actionnaires.
La fixation des congés, pour les salariés de la DI, est la goutte qui fait déborder le vase.
La Direction n’a pas répondu aux grévistes.
De nouveaux rassemblements sont prévus semaine 14.
