Stop! racisme et violence au travail!

 

Pour le syndicat CGT SAE Evry-Corbeil, il est dans nos convictions, notre ADN et nos statuts de refuser tout type de violences allant à l’encontre de l’humain. Nous nous battons contre toutes formes de discriminations dans la société et dans le monde du travail.

 

Le racisme, le sexisme, la discrimination religieuse et de genre n’ont pas leur place à la CGT

Au travail, les violences discriminantes, sexistes, sexuelles, racistes et toutes autres existent !

STOP, il faut que cela change.

Les maux qui traversent et agitent la société ne s’arrêtent pas aux portes de l’entreprise. Au contraire, le monde du travail les exacerbe. Ainsi « l’emploi reste le secteur de la vie sociale où les discriminations apparaissent les plus aigües, que ce soit dans l’accès à l’emploi ou au cours de la carrière » souligne le dernier rapport des défenseurs des droits.

Une situation alarmante, car c’est au travail que se construit la cohésion sociale.

Au travail comme ailleurs, les violences sont massives, graves et touchent les femmes et les hommes de toutes professions, du secteur privé comme public et de toutes catégories socioprofessionnelles. Harcèlement moral à caractère sexiste, agissement sexiste, harcèlement sexuel, agression sexuelle et viol, ne sont pas que des mots : 9% des viols ou tentatives de viols ont lieu au travail, 30% des salariées ont déjà été harcelées ou agressées sexuellement sur leur lieu de travail et 70% de ces victimes de violences au travail déclarent n’en avoir jamais parlé à leur employeur. Pour celles qui parlent, c’est souvent la double peine : 40% estiment que la situation s’est réglée en leur défaveur, par une mobilité forcée voire un licenciement.

 

En 2023, la moitié des réclamations reçues en matière de discriminations liées à l’origine se sont déroulées au travail. L’emploi est le premier domaine invoqué, avec 33% des saisines reçues relevant de l’emploi privé et 15% de l’emploi public. Paradoxalement, 88% des victimes de discrimination dans le milieu professionnel fondée sur l’origine ou la couleur de peau n’entament aucune démarche.

La lutte contre les violences au travail doit continuer dans nos entreprises et administrations ainsi que dans l’espace public. La CGT agit en ce sens dans l’unité la plus large possible.

Il est d’autant plus important que cette question irrigue naturellement et quotidiennement l’action syndicale. Car comme le précise le défenseur des droits, « les discriminations ont des effets délétères pour les individus et la société. Au-delà de leurs couts économiques et sociaux, les discriminations entament le rapport de confiance des personnes discriminées aux institutions » et « fragilise durablement la cohésion sociale ».

Si l’employeur a ses responsabilités et obligation pénale, il en va de même pour les salariés agissant dans ces violences. Dans ce contexte, la construction de batailles collectives est un enjeu.

 

Dans la continuité de son action quotidienne, la CGT appelle ses syndiqués et tous les salariés à lutter contre toute forme de violence, cessons de banaliser des gestes, des propos directs et indirects, pour éradiquer les idées de peur et de divisions.

Transformer notre environnement au travail, c’est transformer la société tout entière !








Suppression de la « Prime Transport CBL » :

Depuis de nombreuses années les salariés d’Évry-Corbeil se voient octroyés une indemnité de transport. Cette indemnité a été mise en place dans les années 90, suite à un mouvement social lié à la suppression des lignes de bus qui étaient spécifiques à notre site.
En cette fin d’année 2024, la Direction Locale d’Évry-Corbeil a décidé unilatéralement de supprimer cette « Prime Transport » et de la réintégrer en janvier 2025 dans le salaire de celles et ceux qui la perçoivent.
Les élus du CSE se sont positionnés « contre » cette suppression de la prime d’indemnité de transport car la Direction Locale n’a pas voulu engager des négociations sur les modalités de cette suppression et de sa réintégration dans le salaire.
Ainsi tous les salariés récemment arrivés et embauchés, notamment celles et ceux de Courcouronnes, se voient évincés de ce dispositif.
La CGT est pour l’augmentation du pouvoir d’achat de chacune et chacun d’entre nous, mais elle ne peut cautionner cette suppression qui engendrera une perte d’un conquis social pour les générations de salariés à venir, car les futurs salariés ne la percevront plus.
Voilà comment La Direction local néglige le dialogue social dans une période où les coûts du transport vont augmenter et cela à quelques semaines de nos NAO.

Semaine 52 :

La note de la direction pour les modalités d’ouverture de la semaine 52 font rage dans l’atelier. Le personnel en 3×8, particulièrement celui de nuit, se voit pénalisé des 4h conventionnelles, chômées et payées pour le 24, avec comme double peine d’être de l’équipe du soir pour la Saint-Sylvestre et de finir à 22h. la Direction locale a encore une fois de plus dérogé aux accords sans consulter les Organisations Syndicales.

« Prudence sur la route pour retrouver vos familles. »

 

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