Une perte du pouvoir d’achat en lien avec l’augmentation trop faible des salaires
L’augmentation du point d’indice de 3,5 % au 1er juillet 2022 est bien totalement insuffisante. Pour rattraper les pertes depuis 2010, le point d’indice devrait être à 5,45 € et non à 4,85 au 1er juillet.
Retrouvez sur le site de la CGT safran, toutes les informations concernant la perte du pouvoir d’achat
Un tassement des grilles avec l’augmentation du SMIC
La DARES estime que les salaires des cadres et professions intermédiaires ont baissé de 2,7 % cette année contre 2 % en moyenne pour le reste du salariat. Les salaires, en euros constants, ont donc davantage baissé pour les cadres et professions intermédiaires que pour l’exécution : les ICTAM sont systématiquement exclus des augmentations collectives et, en l’absence d’échelle mobile des salaires, l’augmentation du SMIC se traduit par un tassement des grilles et un déclassement massif.
Un travail de plus en plus pesant
Dans tous les secteurs les salaires stagnent et les conditions de travail se détériorent. Les employeurs en demandent toujours plus aux cadres et professions intermédiaires, tout en réduisant nos moyens pour accomplir notre travail.
57 % des cadres et 63 % des professions intermédiaires considèrent que leur charge de travail a augmenté l’an dernier (source : baromètres Ugict-ViaVoice 2021).
Alors que la fatigue et le ras-le-bol s’étendent sur nos lieux de travail, le gouvernement entend remettre à l’ordre du jour la réforme des retraites. Pire, il refuse également de prendre des mesures générales pour garantir des hausses de salaire pour toutes les catégories de travailleurs·ses.
Le 29 septembre 2022, la CGT appelle les cadres et professions intermédiaires à se mobiliser sur tous les lieux de travail et dans la rue pour faire cesser la pression intenable que nous subissons.