Suite à la vente du bois du lys et au refus des autres organisations syndicales de réfléchir à l’utilisation du produit de cette vente, la CGT vous avait proposé le 22 juin une enquête sur ce sujet. Merci à tous ceux qui ont pris le temps d’y répondre.

Les résultats sont les suivants. Sachant que plusieurs réponses étaient possibles, le total dépasse les 100 %.

• 33 % achat d’un hôtel géré par le CSEC comme à Villers sur Mer (résidence Castellamare) ou à Gérardmer (chalet au bord du lac)
• 25 % achat de bungalows, mobil home dans des campings, notamment dans des régions où le CSEC ne possède pas de patrimoine (sud-ouest)
• 21 % achat d’appartements dans des zones touristiques
• 16 % achat d’un hôtel géré par une association comme à Saint François Longchamp (l’auberge ensoleillée).
• 4 % achat ou construction d’équipements sportifs (terrain de tennis, basket …) à proximité de Villaroche pour compenser la perte des équipements sportifs du bois du lys.
• 25 % distribution de chèques vacances
• 6 % augmentation du budget famille

Les 2 dernières propositions ont pour inconvénients de dilapider en une année le patrimoine pour quelques centaines d’euros par salarié. Est-ce judicieux ?

La question du devenir d’un patrimoine existant est pour autant pertinente.

La CGT redemandera donc aux autres organisations syndicales de préciser leurs objectifs.

La vente du bois du lys devant se faire dans les 2 mois, il faut anticiper cette réflexion pour ne pas la bâcler.

Mais pour la CGT, il n’est pas question d’allouer ce budget au réaménagement du CSE.

La CGT est d’ailleurs la seule organisation syndicale à s’être opposée le 15 juin lors de la réunion préparatoire du CSE en intersyndicale, à la réalisation des travaux pour le réaménagement du CSE. Travaux dont le coût devrait dépasser plusieurs centaines de milliers d’euros, et dont le plan de financement n’est pas défini. Nous espérons encore que la CFE-CGC, la CFDT, l’UNSA et SUD changeront d’avis et s’opposeront à de telles dépenses.

Ces changements de position sont d’ailleurs tout à fait envisageables, puisque lors de cette même réunion, la CFE-CGC et l’UNSA ont renoncé au partenariat avec API pour sous-traiter la gestion des achats et des menus de notre restaurant. Depuis le début, la CGT était la seule organisation syndicale opposée à la privatisation d’activités de notre restaurant. La majorité au CSE a désormais rejoint notre position. Mais nous resterons vigilants car ce sera surement un enjeu pour la prochaine mandature.

Si des modifications rapides devaient être apportées dans notre restaurant, pourquoi ne pas rouvrir l’accès aux fontaines à eau ?

Il n’y avait aucune obligation de les fermer. La seule interdiction concernait l’utilisation des brocs à eau. Mais, l’accès des verres aux fontaines était autorisé. Et cela a d’ailleurs très bien fonctionné sur le site de Corbeil pendant toute la crise sanitaire. Nous regrettons que la majorité actuelle ait interdit cet accès à l’eau pendant une si longue période.

La conséquence pour de nombreux utilisateurs du restaurant a été d’acheter des bouteilles d’eau en plastique entrainant un prix du repas plus élevé et une pollution plus forte. La rentabilité de la vente de l’eau en bouteille ne devrait pas servir d’argument.

Congrès de la CGT Villaroche

La CGT de SAE Villaroche organise son congrès le vendredi 17 septembre 2021.

Le congrès est un moment fort de la vie syndicale.

Le congrès permet d’abord de faire le bilan de l’activité du syndicat.

Quelles actions ont été menées par les représentants du personnel CGT auprès des salariés ?

Comment les mandatés CGT sont intervenus dans les CSSCT pour améliorer les conditions de travail de tous les salariés ?

Quels choix ont été fait par les élus CGT pour le fonctionnement de notre restaurant, de notre patrimoine et pour toutes les activités proposées par le CSE : sport, vacances, enfance, culture …

Quels choix ont été fait par la CGT dans les accords au niveau de SAE, de Safran et au niveau national ?

En prenant en compte le contexte subi par les salariés, le congrès permet surtout de fixer des perspectives pour les 4 années à venir.

Un contexte international sous tension, ajouté à une crise aéronautique et surtout sanitaire qui nous plonge dans un monde anxiogène.

Un contexte national avec des réformes qui impactent le monde du travail.

Un contexte d’entreprise avec la mise en place de chômage partiel, de modération salariale qui nous rajoute des contraintes.

En analysant nos succès et nos échecs, le congrès est l’occasion de décider collectivement des orientations à prendre pour faire évoluer le monde du travail.

Le congrès est donc l’occasion de nous organiser pour savoir toujours répondre aux diverses sollicitations.

Si vous souhaitez participer à ce congrès, n’hésitez pas à contacter la CGT de Villaroche.