Ne nous laissons pas faire, empêchons le recul social !
Après nous avoir pris 2 années de vie à la retraite en, reculant l’âge de départ à 64 ans, le 1er ministre a annoncé le 15 juillet une somme d’attaques violentes contre les salarié·es et privé·es d’emploi, les jeunes et retraité·es :
- Attaques contre les salarié·es avec deux jours fériés volés, en plus du 1er mai où ils veulent nous faire travailler, et la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés qui devient monétisable (ils nous font d’abord choisir entre le repos et le salaire, ensuite on n’aura ni l’un ni l’autre)
- Attaques contre les retraité·es avec la désindexation de toutes les pensions : avec une l’inflation de 1,4% pour 2026, pour une retraite à 1500 € c’est 21 € de moins par mois soit près de 300€ perdus par an! Sans parler de la suppression de l’abattement de 10%.
- Attaques contre les malades avec le déremboursement des médicaments et l’augmentation des franchises médicales.
- Attaques contre les privé·es d’emploi avec la diminution des allocations de celles et ceux qui ont été licencié·es.
- Attaques des services publics avec dès janvier 3000 postes supprimés de pompiers, d’infirmier, d’enseignants…
Le prétexte à tous ces reculs sociaux c’est de trouver 40milliards d’euros pour combler la dette qu’ils ont eux-mêmes créée en donnant des milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises privées et des cadeaux fiscaux aux plus fortunés.
Ces mesures sont socialement injustes et économiquement inefficaces.
En résumé, tout le monde est attaqué, excepté les grands groupes et les plus fortunés. Le ministre de l’Economie parle lui-même de sacrifices pour la population et seuls les représentants patronaux applaudissent les propositions.
Le problème de la dette c’est le manque de recettes :
- Pour les entreprises privées, c’est chaque année 211milliards d’aides publiques (6600 euros par seconde!!) donnés sans contrôle, sans contrepartie, sans effets sur l’emploi et les salaires. En plus d’amoindrir notre système de protection sociale, les exonérations de cotisations sociales participent à la baisse des salaires : plus les salaires sont bas, plus les exonérations sont hautes.
- En faisant des cadeaux fiscaux aux plus fortunés le patrimoine des 500 familles les plus riches de France représente 40% du PIB du pays ! Les 65 autres millions de la population se partagent le reste.
Ce nouveau plan d’économies se fait donc toujours sur ceux qui ont déjà peu et augmente la précarité et la pauvreté, plutôt que de chercher du côté de la richesse accaparées par quelques-uns, pour qui des économies auraient des effets minimes.
En s’attaquant au plus grand nombre qui ont déjà des faibles salaires, indemnités ou pensions, ce plan d’austérité nous amène droit dans le mur avec une récession car réduire notre niveau de vie c’est stopper la consommation qui représente + de 50% de l’économie du pays.
Pour éviter ces attaques violentes contre les travailleuses et les travailleurs :
- INFORMER
- ALERTER
- PARTICIPER
- SIGNER LA PÉTITION
- PRÉPARER LA MOBILISATION
© cgt.fr • juillet 2025