Villaroche – Tract du 25 avril 2024 – Manifestation du 1er mai – bus pour Paris.

Le 1er mai,

nous exigeons de mieux vivre !

 

 

Contre la rapacité patronale
et la violence gouvernementale

L’inflation a été amplifiée par la spéculation sur les produits énergétiques et les denrées alimentaires : la plupart des entreprises en ont profité pour augmenter leurs prix sans augmenter les salaires. Résultat, le niveau de vie se dégrade et il est de plus en plus difficile de boucler les fins de mois.
Le Gouvernement répond à cette situation en permettant aux employeurs d’accroître l’exploitation des salariés : nouvelle réduction des droits à l’assurance chômage, projet de baisse des droits collectifs à l’automne, coupes budgétaires massives dans les services publics, passage en force sur les accords de libre-échange, etc.
L’environnement est lui aussi sacrifié puisque les normes de protection de la santé et de la nature sont attaquées comme les normes sociales.
Cette politique n’est pas un échec, c’est un choix. Pendant que la majorité de la population voit sa situation se dégrader, les plus puissants en profitent comme jamais.
Les entreprises du CAC40 ont versé 97,1 milliards d’euros à leurs actionnaires cette année ! C’est l’équivalent de plus d’un mois de salaire pour les 27 millions de salariés français ! En 20 ans, les dividendes ont été multipliés par 4,5 ! C’est là que l’on retrouve la dégradation de nos conditions de vie, de notre système de santé, de l’école publique, du financement de nos retraites… Il faut que ça s’arrête !

Pour l’augmentation des salaires

Tous les salaires doivent augmenter autant que le SMIC et les prix. La CGT revendique une hausse immédiate du SMIC à 2000 € brut, des minima sociaux, du point d’in¬dice de la fonction publique, des retraites et d’obliger les directions d’entreprises à augmenter l’ensemble des sa¬laires, surtout là où les entreprises se font des marges et rémunèrent les actionnaires.
Il faut aussi des mesures concrètes pour améliorer nos conditions de vie, comme le renforcement du service public de l’énergie pour faire baisser immédiatement la facture d’électricité de 20%.
Mais sans pression collective, ni le Gouvernement ni le patronat ne nous feront de « cadeaux ». La CGT appelle toutes et tous à descendre dans la rue le 1er mai à l’oc¬casion de cette journée internationale des travailleuses et des travailleurs.

 

On s’organise dans les entreprises

Un récent rapport des services statistiques du Ministère du Travail confirme que les salaires sont plus élevés dans les entreprises où il y a des grèves. Or, il est plus difficile de faire des propositions ou se mobiliser lorsqu’il n’y a pas de syndicat dans l’entreprise. Donc pour améliorer notre situation, nous avons une partie de la solution : organisons-nous avec la CGT !Le patronat et ses relais politiques l’ont bien compris : ils veulent réduire la syndicalisation pour pouvoir exploiter plus facilement les salariés.Dans de nombreuses communes, ils tentent de déloger les syndicats des Bourses du Travail pour que les sala-riés qui veulent s’organiser ne trouvent plus ces struc-tures de proximité pour les aider.Le 1er mai, journée historique de défense des droits so-ciaux et des droits syndicaux, exigeons le respect de notre droit à nous syndiquer, à être représentés dans l’entreprise, à faire grève, à manifester librement. Dé-fendons nos unions locales et nos Bourses du Travail !

 

Pour la Paix !

Le monde est de moins en moins sûr et la guerre se rapproche. Palestine, Ukraine… les conflits militaires se multiplient et engendrent des centaines de milliers de morts civils et mi-litaires. Les grandes puissances se réarment massivement (hausse des budgets militaires de 58 % en 2 ans pour les pays de l’Union Européenne).En manifestant le 1er mai, comme le font les travail-leuses et les travailleurs du monde entier, nous exigeons une paix juste et durable partout où la guerre fait rage. Alors que la Cour Internationale de Justice dénonce un risque de génocide, nous nous mobilisons pour affirmer que l’occupation israélienne et les massacres dans les territoires palestiniens doivent cesser. Affamer des popu-lations, tuer des civils, raser des villes, abattre des journa-listes, tuer des humanitaires, bombarder des hôpitaux, ce n’est en aucun cas de la lutte contre le terrorisme, ou de la défense. Ce sont des crimes ignobles que nous devons dénoncer au nom de notre humanité, comme nous avons dénoncé les attaques du Hamas contre les civils israéliens.

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