Villaroche. Tract du 1er septembre 2022. L’urgence sociale n’est pas une option !

L’urgence sociale n’est pas  une option !

La période estivale est le moment pour profiter des congés payés. Cette année les vacances d’été sont encore plus sous contraintes. Les raisons ? La flambée des prix alimentaires, des carburants …

Le gouvernement fait des annonces sur le pouvoir d’achat qui sont en dessous des besoins actuels : ce ne sont pas les primes ou les chèques qui changeront durablement la vie des salariés : nous ne voulons pas l’aumône ! Nous voulons vivre dignement de notre travail : l’urgence c’est l’augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux !

Battu dans les urnes, le gouvernement ne renonce pas pour autant à poursuivre ses politiques destructrices pour le travail et tout bénef pour le capital. Sa volonté de poursuivre la réforme des retraites, qui exigera de travailler jusqu’à 65 ans, voire davantage. La poursuite d’une fiscalité qui vide les caisses de l’État au profit des grandes entreprises et au détriment des services publics (santé, éducation…) et du financement de la transformation écologique.

La non réponse aux urgences sociales du moment montre que plus que jamais nous devons nous préparer à une rentrée sociale revendicative d’ampleur inédite !

D’ores et déjà, alors que de nombreuses luttes sont en cours dans de nombreuses entreprises, la CGT pro- pose et prépare des actions, y compris de grève, en septembre !

Le monde du travail doit répondre aux incessantes attaques qu’il subit depuis trop longtemps et notamment sous l’ère Macron. Les urgences sociales doivent trouver des réponses concrètes.

C’est pourquoi, partout dans les  entreprises  et les administrations, la CGT propose de mettre en débat avec les travailleuses et les travailleurs les conditions de la riposte. Elle appelle à deux journées d’action nationale, de grèves et de manifestations les jeudis 22 et 29 septembre 2022. Elle créera toutes les conditions de l’unité la plus large.


Les 10 mesures d’urgences de la CGT pour les salaires et le pouvoir d’achat

01 – Un Smic à 2000€ bruts (15  €  de l’heure) pour répondre aux besoins élémentaires incompressibles. Une augmentation automatique de toutes les grilles de salaires dans les branches, les entreprises et les administrations dès lors que le Smic est réévalué (revendication CGT d’une échelle mobile des salaires). L’augmentation du point d’indice dans la fonction publique pour rattraper toutes les années de gel. L’ouverture ou la réouverture immédiate des négociations salariales dans les branches, les entreprises et administrations pour l’augmentation générale des salaires.

02 – L’égalité professionnelle et salariale  entre  les  femmes  et  les hommes pour éradiquer durable- ment cette  discrimination. Nous  demandons des sanctions vis-à-vis des entreprises ne respectant pas cette obligation. Selon l’Insee, l’écart de salaire demeure à 28,7%.

03 – La reconnaissance des diplômes dès l’embauche, le paiement de la qualification à la même hauteur, quel que soit le secteur dans lequel on travaille.

04 – Un revenu de remplacement pour tous les privés d’emploi au minimum au niveau du Smic. Actuellement, un chômeur sur deux n’est pas indemnisé.

05- L’augmentation des pensions des retraités avec  un  niveau  minimum égal de 2 000€ brut.

06 – Une allocation d’autonomie pour les étudiants et les jeunes en recherche d’un premier emploi et une augmentation des salaires pour les apprentis.

07 – L’encadrement à la baisse des loyers et le plafonnement de la quittance (loyer + charges) à 20 % du revenu des ménages.

08 – La baisse de la TVA à 5,5 % sur les produits de première nécessité, notamment l’alimentaire et l’énergie.

09 – La baisse des prix des carburants, en ponctionnant sur les revenus du capital  des  entreprises  multinationales du secteur pétrolier.

10 – L’arrêt des exonérations de cotisations sociales et fiscales ainsi que le conditionnement  des  aides  publiques aux entreprises.


 

Une réaction

  1. Pour compléter la proposition n°9 , il va y avoir un gros problème cet hiver avec le prix des combustibles pour se chauffer qui font fois 2 et même fois trois pour certains d’entre eux (pellets bois).
    il y a donc des profiteurs de guerre aujourd’hui encore et il faudrait les contraindre à baisser leur profit .

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