Guide du p’tit Démocrate…
Journal Enervant….
Durabilité quand tu me tiens.
La direction se lancerait donc dans le développement durable. A grand coup de propagandes, il faut devenir un site propre et écoresponsable. Le p’tit démocrate s’en émeut ! Quelle belle initiative et pourtant son esprit critique et aiguisé ne peut s’empêcher de chercher ce qui cloche ?
L’endroit choisi surement. La cafétéria, notre restaurant d’entreprise, le bâtiment le plus énergivore qui soit. Depuis trop longtemps la direction n’y investit plus dans le durable, fenêtres avec courant d’air, éclairage néons, puits de lumière sans isolation et des convives en mode repas/Doudoune.
Décidemment quand la pièce de théâtre est sûr-jouée, et que le théâtre n’est pas à l’attendu, ça ne le fait vraiment pas !
Fausse colère ou vraie hypocrisie ?
Les signataires d’accords douteux sont de nouveaux énervés ! Le compte n’y ait pas selon eux ! L’accord signé est mauvais mais en aucun cas dénoncé ! Pour autant le mode opératoire d’appel à la grève a été difficile à suivre pour qui se donne la peine de réfléchir. La réunion du 12 octobre n’ayant apporté que déception supplémentaire, il fallait donc, selon eux, faire grève le lendemain ??? Etonnant de ne pas mettre la pression nécessaire le jour même, comme il est coutume de le faire. Ou était ce juste pour ne pas faire une publication et une action commune avec la CGT ?
Acte 2 : revoyure du 20 octobre cette fois ci, les mêmes nous demandent de mettre la pression le jour de la réunion du CSE local, où ils sont tous bien installés et bien au travail . Des pseudos grévistes bien sagement à l’écoute de notre direction . Le minimum n’est- il pas d’être soit même en mouvement quand on appelle les autres à le faire ?
Acte 3 : toujours soit disant fâchés les « réformeux » ! Mais appel à la grève à la carte,(le26) encore, c’est pratique car on ne sait toujours pas s’ils sont, eux-même, dans le mouvement ! Et surtout toujours une volonté affichée de ne rien faire avec la CGT.
Conclusion: Un avis en central où ils prétendent « avoir pris acte » de la décision unilatérale de la direction !
Et de 7 :
C’est le nombre de ruptures conventionnelles cumulées sur un mandat de 4 ans au CSE ! L’entente considère que c’est normal que les p’tites gens aspirent à faire autre chose. Au p’tit dé, nous avons une autre analyse, déshumanisation, manque de perspectives, non adhésion à l apolitique du CSE sont pour nous les causes racines.
Total/Safran, convergence d’idées.
L’actualité sociale forte sur l’hexagone porte essentiellement sur la revalorisation légitime des salaires. Les salariés de Total subissent ce qu’avaient connus les salariés de Dassault Aviation et ce que nous vivons chez nous. Les syndicats réformistes signent ou « pactisent » avec les directions pour valider des accords salariaux que la « Base » rejette. Pire, CFDT/CGC négocient la moitié de ce que demande les salariés en grève chez TOTAL. Tout ceci en boycottant le mouvement. Alors syndicats complices ? Trahison ? Les conséquences sont dramatiques car notre gouvernement s’appuie sur ces signatures pour exiger la reprise du travail ! Les médias (douteux eux aussi) fustigent la CGT d’être responsable de blocages insupportables. Pendant ce temps-là, on parle assez peu du déséquilibre de rémunération entre actionnaires et salariés, le grand capital sourie.
A l’approche de nos élections, le vote vers ceux qui défendent, trop souvent seuls, l’intérêt des salariés devient une évidence. Le vote CGT restera le seul rempart fiable.
En Campagne :
C’est parti ! Nos « réformeux » entrent en campagne et comme nous avions pu l’imaginer, dès la première publication, le « C’est grâce à nous » est de sortie. Finit la belle entente, il va falloir se démarquer, séduire, attitrer un électorat volatile, nouveau. Le salarié entrant va devoir choisir parmi le meilleur « c’est grâce à nous ».
Leur premier engagement ne devrait-il pas être le respect du résultat des urnes ? Faut-il rappeler qu’avec 40% des suffrages, la CGT a été privée de responsabilités à la hauteur de ses résultats. Pas de présidence de commission, pas de poste majeur au bureau, condamnée à écouter et surtout à ne pas l’être.
En Campagne aussi :
Le « p’tit Dé » a beau se vouloir « journal énervant » il n’en reste pas moins un écho militant. Rappelons que ce journal est né grâce ou à cause du manque de démocratie donc de représentativité de la CGT pourtant bien élue. Pour les directions des grandes entreprises la CGT doit avoir le moins de représentativité possible, les conflits du moment montrent que seule la CGT se bat frontalement pour le partage des richesses et contre le diktat du capital et de ses principaux actionnaires. Chez Nous seule la CGT se bat contre de mauvais accords salariaux signés par ces syndicats complices, les mêmes qui l’aident à étouffer notre audience dans les CSE.
En janvier ne vous trompez pas de bulletin, pour vos salaires et vos conditions de travail, Pour un CSE juste et solidaire, votez la résistance.