Monsieur le Directeur des Relations Humaines et Sociétales et Monsieur le Responsable des Relations Sociales de SNA,
Les DSC CGT se positionnent sur la possibilité pour le personnel de poser librement leurs congés durant la période estivale 2021.
Vous savez que vous pouvez compter sur l’adhésion des salariés de SNA et les organisations syndicales pour sauvegarder l’emploi et nous savons aussi que vous mettez en place des mesures pour aller dans ce sens.
Nous vous avions proposé lors de notre dernière rencontre, la mise en place d’un formulaire de prise de congés numérique ou papier en imposant une date butoir de retour. La validation sera faite par le N+1 qui, si nécessaire, ajustera les dates avec le salarié avant d’être transmis au service RH.
Nous ne sommes pas convaincus de la pertinence d’une éventuelle fermeture estivale et nous tenons à partager plusieurs éléments qui contribuent à alimenter notre réflexion.
Notre proposition, même si elle n’a rien de révolutionnaire :
- Limiterait les contraintes familiales (congés simultanés du couple, garde des enfants, etc…) en donnant la possibilité aux salariés de planifier leurs congés en même temps que leur conjoint
- Contribuerait à la prévention des RPS. La période anxiogène qui nous vivons actuellement restreint nos libertés, génère des contraintes et avoir la latitude de disposer de ses congés en été apporterait un élément positif dans cette préoccupante époque.
- Permettrait de lisser d’avantage la charge en évitant une anticipation d’achat de matière première et de produit, de mieux gérer les besoins en effectif tout en stabilisant nos stocks.
- Permettrait à nos fournisseurs de s’organiser pour nous livrer sans se mettre sous contrainte.
- Permettrait d’être plus opérationnel dans l’hypothèse d’une augmentation de charge de l’A320neo et d’anticiper une fermeture ou non des sites d’Airbus.
- Répondrait à l’une de vos aspirations qui consistait à lisser la prise des congés du personnel.
- Contribuerait à la solidarité avec le secteur du tourisme, mais également au redémarrage de l’aéronautique, si peu soit-elle.