ACCORD 35H NON CADRES
Le 10 novembre la CGT et les RH se sont rencontrées pour le traditionnel point mensuel avec les délégués syndicaux.
Le Syndicat CGT a insisté sur la volonté de finaliser la négociation 35h Non-Cadres au plus vite, dans le cas inverse nous craignions une dégradation du climat social.
Force est de constater que nous avons été entendus et pris au sérieux puisque le 17 novembre nous avons été convoqués pour rediscuter en particulier des 2 points encore bloquants de cet accord en présence de Madame DOUKHAN :
l’horaire d’arrivée pour la normale et le travail obligatoire du samedi.
La teneur des discussions laisse présager une issue propice à la signature d’un accord qui préserverait l’équilibre vie professionnelle vie privée des salariés tout en répondant aux impératifs de l’entreprise. Cela serait synonyme de l’apaisement du climat social tant attendu grâce à un « mieux vivre et mieux travailler ensemble ».
La direction nous a d’ores et déjà fixé 2 autres RDV les 24 novembre et 1er décembre.
A suivre…
COORDINATION GROUPE SAFRAN
L’Inter Syndicale CFE-CGC/CFDT/FO/CGT SAFRAN a décidé de lancer une pétition sur tous les sites afin de revendiquer un supplément d’AG de 2% pour l’année 2022.
Nous vous invitons vivement à signer cette pétition.
Une réunion du comité de GROUPE se tiendra vendredi 25 novembre, ce sera l’occasion pour nos représentants nationaux de défendre cette revendication légitime au vu des résultats du GROUPE et de l’inflation prévisionnelle pour cette année.
BREVES DU CSE DU 17 NOVEMBRE
Le CSE ordinaire du mois de novembre a été fractionné en 2 réunions, notre DG ayant un impératif de dernière minute et ayant voulu prioriser la rencontre avec les OS (Cf ci-dessus). L’ODJ était focalisé sur la marche de l’entreprise.
Le moins que l’on puisse dire c’est que nous sommes encore loin du compte sur l’attendu 2022 en terme de CA, d’OTD et d’EBIT…
L’activité de fin d’année promet d’être chargée dans les secteurs de fin de flux notamment.
A l’ordre du jour de ce CSE figurait le point sur la décision des membres du CSE sur l’affectation de la contribution supplémentaire de 1% aux œuvres sociales pour 2023.
Voir la déclaration de la CGT au dos
Déclaration sur l’attribution du budget de 1% complémentaire2023
Rappel: en 2008, le Syndicat CGT majoritaire a dénoncé l’accord salarial signé par 2 autres organisations syndicales et est rentré en conflit avec la direction sur la question des salaires.
Après des semaines de lutte, un protocole de fin de conflit a été signé.
Voici les principales dispositions qui sont venues compléter l’accord salarial initial:
Ouverture d’un chantier d’harmonisation des statuts Turbomeca/Microturbo dont
la mesure la plus importants fut le réajustement de 136 salariés
Attribution d’un budget spécifique de 1% pour régler la problématique transport
Prise en charge de la journée de solidarité par l’employeur
Versement d’une prime complémentaire de 200€
Pendant 10 ans, le budget spécifique a fait l’objet d’un vote en CE pour adopter son affectation à des « Bons carburants », ce qui dans les faits correspondait au versement de 1% de salaire brut.
Il faut noter que cette mesure n’affectait en rien les aides sociales apportées aux salariés puisque le principe de dépense de l’enveloppe « œuvres sociales » était collectif et non individuel…
De plus, cela correspondait bien une mesure salariale arrachée lors du conflit pour régler la problématique transport par rapport à SHE.
Depuis 2019 ce budget de 1% de la masse salariale a été dévoyé de son but initial, puisqu’il a été transformé en budget « œuvres sociales » et que son affectation n’est plus automatique mais choisie par le salarié avec un impact sur ses aides sociales individuelles.
Dans un contexte de crise sociale où le prix des carburants et de l’énergie explosent et où l’inflation continue de déraper pendant que le niveau des salaires stagne, les élus CGT proposent de remettre en débat cette affectation.
Conscients que les moyens de transports sont de plus en plus électriques et que les problèmes environnementaux ne cessent de s’aggraver, nous demandons à la direction de réintégrer le budget de 1% en AG dans les salaires pour contribuer à nos pensions de retraite, aux accidents de la vie (chômage, maladie, invalidité…) à la solidarité et à la souveraineté nationale.