À Vélizy, le 13 septembre 2021
Rien n’est écrit d’avance, les salariés SLS se sont mobilisés pour dénoncer les accords et demandent la reprise des négociations.
À Molsheim et Bidos les salariés sont fortement mobilisés pour défendre leur conditions de vie (Environ 300 salariés en grève les 9 et 10 septembre et une journée est prévue aujourd’hui. cf. article de presse).
À Villeurbanne, face au chantage de fermeture, les salariés ont cédé.
À Vélizy, la CGT n’est pas à la table des négociations mais cela n’empêchera pas de se positionner du coté des salariés et de défendre les acquis qu’elle a obtenu par le passé.
(J’ai déjà lu le tract, je vais directement au questionnaire…)
Déclaration de la CGT faite en CSEC à Vélizy le 08/09/2021
Ici vous n’êtes pas devant des dictateurs où le transfert de valises peut faciliter le dialogue
La Cgt demande à la direction de retirer son projet d’accord temps de travail en central afin d’écouter la demande des salarié-e-s exprimée lors des différentes réunions d’informations.
Nous devons travailler ensemble pour aboutir à des accords surement locaux plus équitables pour l’en- semble des salarié-e-s Safran Landing Systems et surtout répondant aux problématiques majeures de notre entreprise, à savoir la non-qualité, les ruptures de flux et bien-sûr une meilleure répartition des richesses pour favoriser l’investissement sur nos sites et préserver la santé des salarié-e-s. Travailler mieux pour travailler moins et surtout travailler toutes et tous.
Nous demandons aux délégués centraux de l’ensemble des organisations syndicales représentatives de SLS de ne pas se positionner favorablement à la signature d’accord d’un autre temps, rétrograde et destructeur des conquis sociaux SLS.
Les salarié-e-s des sites de Molsheim et Bidos se sont prononcés massivement contre ces projets d’accords présentés sur les sites.
Nous accompagnerons les salarié-e-s dans leur lutte pour obtenir le retrait de ces accords qui font perdre à la fois de la qualité de vie au travail et la confiance dans leur entreprise et leurs dirigeants.
Ne pas tenir compte de la situation déjà difficile des salarié-e-s depuis plus de 18 mois et le début de la pandémie est soit un manque de discernement, soit un manque de considération pour les efforts faits par toutes et tous.
Vous osez qualifier nos accords d’un « autre temps » alors que c’est vous qui prenez en otage les salarié-e-s sous prétexte de service au capitalisme. Pensez-vous que le New discours de la start-up-nation au service du libéralisme est novateur et porteur de progrès social ?
Par cette déclaration monsieur le président nous souhaitons vous rappeler que vous dirigez une belle entreprise, une entreprise qui est numéro 1 mondial grâce au travail de ses salarié-e-s que vous présidez. Ici vous n’êtes pas devant des dictateurs où le transfert de valises peut faciliter le dialogue. Non, ici vous avez en face des salariés qui ont comme objectif de donner le meilleur d’eux-mêmes pour faire prospérer leur entreprise dans l’intérêt général. Nous vous demandons de prendre en compte nos doléances pour nous permettre de nous émanciper au travail en préservant notre santé physique et morale.
Nous le réaffirmons, votre attitude d’attaque de notre statut social est d’un autre temps et nous vous demandons de stopper cela. Nous voulons par cette déclaration dénoncer vos menaces que vous avez balancé sur nos sites de production comme :
« l’A320 peut se faire sans Bidos »,
« Si on n’arrive pas à une signature on fermera le site de Villeurbanne »
« Envoyer la production de Molsheim à l’étranger ne me pose pas de problème ».
Nous vous rappelons que le temps de l’empire romain est révolu et que personne ne peut décider de vie ou de mort d’autrui. Si par mégarde vous continuiez vos propos déplacés, la CGT saurait prendre toutes ses responsabilités.
LA CGT SLS