Témoignage de René Lucien Levy : « L’aventure commença à Arudy, dans un petit local de 400m² où on avait fait venir quatre parisiens, et un chef d’équipe qui était chargé de créé l’antenne Messier dans les Pyrénées. Ces quatre compagnons que l’on appelait les trois mousquetaires évidemment puisqu’ils étaient quatre qui on commencé à former le noyau qui devait aboutir l’ensemble du groupe des Pyrénées. Si on se remémore ce qu’était les Pyrénées au point de vue mécanique, on peut dire qu’il y avait une école à Aire-sur-Adour qui était la seule école technique de la région. Pourquoi sommes nous venus ici? parce que les nécessité de la défense nationale exigeait une décentralisation et qu’il fallait choisir ».
C’est en 1938 que fut établie à Arudy, la fonderie dans le site imbombardable du Touya. Mais le véritable démarrage eut lieu à la fin de la seconde guerre mondiale. Dès 1948 fut créé un laboratoire de recherche pour la métallurgie des alliage légers. La production a par la suite évolué, tout en restant fonderie d’aluminium et de magnésium (à l’origine pour les trains d’atterrissage Messier). L’usine s’est donc orientée vers une clientèle aérospatiale puis s’est adjoint à une fonderie titane.
En 1972 a été construite par cette Société une fonderie pour pièces en alliages de titane destinées à l’aéronautique. Elle possède des moyens industriels importants pour :
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la cuisson des moules sous vide et à haute température ;
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les opérations de fusion sous bombardement d’électrons ;
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les opérations de coulée avec centrifugation est au dernier stade de sa phase de développement.
Cet ensemble réalise des pièces pouvant atteindre 12 à 15 kg, 800 mm de longueur, 3 mm d’épaisseur ; leur niveau de caractéristiques mécaniques et de santé interne est conforme aux normes des constructeurs aéronautiques.
Ce n’est qu’à partir du 1er janvier 1974 que la fonderie Messier d’Arudy est devenue officiellement une S.A.R.L ayant son siège social à Arudy.
En 1977 Bidos propose des embauches au personnel de Arudy, 6 personnes sont embauchés. Des mouvement de grèves sont organisés devant la fonderie.
photo de 2010 de la république des Pyrénées, L’aigle Messier est toujours présent sur l’enseigne.