Après les applaudissements, des actes !

Depuis plus d’un an, les personnels de la santé, du médico-social, toutes catégories confondues, sont mobilisés pour exiger plus de moyens pour bien travailler au service de la population notamment les plus fragiles.

Durant des mois, ils et elles ont été souvent raillés voire ignorés par les pouvoirs publics et le gouvernement, plus souvent à même de critiquer l’organisation du travail, le temps de travail que de mettre en avant leur propre responsabilité dans une gestion uniquement budgétaire des politiques de santé depuis plusieurs décennies

Non, la santé n’est pas un coût mais un investissement.

C’est dans ces conditions très difficiles que l’ensemble de ces personnels ont dû affronter de façon exemplaire la crise sanitaire du CORONAVIRUS. Ils et elles ont travaillé sans compter pour soigner, sauver des vies parfois au détriment de la leur. Cette période particulière a mis en avant la nécessité d’avoir un système de santé et de protection sociale solidaire mais elle a également révélé à grande d’échelle, tous les maux et toutes les attaques subies, ces dernières décennies.

Ce ne sont pas des primes qui protégeront des vies, ni des chèques vacances qui amélioreront les conditions de travail.

Aujourd’hui, c’est un autre soutien qui est nécessaire car il faut des réponses concrètes aux revendications comme aux moyens dédiés à la santé et à la protection sociale dans notre pays.

Dernièrement, la CGT métallurgie a refusé de cautionner les propositions du patronat de la métallurgie pour une reprise de l’activité industrielle en vue de préserver l’emploi, les compétences et construire l’industrie de demain.

Dans le texte proposé par l’UIMM, les contreparties des entreprises sont inexistantes. Ce texte déséquilibré se trouve être un catalogue de dispositifs d’aides au seul profit des entreprises.

La CGT réaffirme qu’il n’y a aucune nécessité de créer un nouveau dispositif d’activité partielle qui serait moins protecteur pour les salariés que celui existant. La proposition de l’UIMM est ni plus ni moins de réduire jusqu’à 40% la masse salariale, en comptant

éventuellement sur les fonds publics (Unedic/Etat) pour combler la perte de revenu pour les salariés.

À contrario, les entreprises n’ont au final aucune contrainte, aucune contrepartie à tenir, ni aucun engagement. C’est un vrai cadeau pour les employeurs.

Le patronat mais aussi le gouvernement parlent exclusivement de « compétitivité » au détriment des conditions de travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat. Personne n’est dupe sur les objectifs, il s’agit de faire toujours plus de profits pour les verser en dividendes aux actionnaires.

Le Covid-19 ne doit pas servir de porte d’entrée à de multiples plans sociaux financés par des aides publiques.

Si la CGT conçoit que des aides financières publiques peuvent être attribuées à des entreprises, elle demande que cela se fasse dans la plus grande transparence avec un contrôle de l’utilisation de ces sommes et l’obligation de contreparties en matière de conditions sociales et d’investissements

Pour une industrie forte au service des besoins

Pour une Convention Collective Nationale de haut niveau

Pour la défense de l’emploi et des conditions de travail

Pour une sécurité sociale pour toutes et tous

Dijon : 14h00 place de la Libération

 

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